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1. Position du problème

  S'agissant de la gestion de parcs d'instruments de mesure (on étend généralement la gestion à l'ensemble des équipements de contrôle de mesure et d'essais en parlant de gestion des ECME) il existe beaucoup de logiciels commerciaux. Malheureusement, il semble qu'il n'existe pas de logiciel libre, de freeware ou de shareware abordable dans ce domaine. Ceci est dommage car généralement les logiciels commerciaux existants sont très onéreux et de ce fait inaccessibles pour de petites entreprises. Cette situation prive également les écoles d'applications concrètes des enseignements théoriques au travers de travaux pratiques, de travaux dirigés en utilisant un logiciel de gestion de parc. En effet plus qu'une simple gestion administrative de parcs, la gestion des instruments de mesure doit garantir la traçabilité des mesures faites par les instruments du parc, et souvent assurer la conformité de celui-ci à un ensemble de spécifications. En d'autres termes la gestion de parc métrologique nécessite une formation spécifique. Par exemple le Programme pédagogique national du DUT « mesures physiques » émis par le Ministère de l'éducation nationale prévoie de former les étudiants à la gestion d'un parc d'instruments de mesure.

  D'autre part, les logiciels existants sont quelquefois dédiés à des types d'instruments particuliers (dimensionnel, température...) et difficilement applicables à tous les instruments de mesure d'un parc. Enfin, très souvent, ils sont extrêmement complexes à mettre en oeuvre et nécessitent pour ainsi dire un utilisateur à temps plein. Ainsi, bon nombre d'entreprises n'ayant que quelques dizaines d'appareils à gérer (laboratoires d'analyses médicales, garages...), mais concernées par la qualité, se sont orientées vers une gestion sur papier ou avec un tableur. Cela peut certes convenir, mais ce n'est quand même pas toujours très pratique et nécessite un travail de définition important.

  L'idée de base a été de développer ici un logiciel le plus général possible mais permettant de prendre en compte la spécificité de chaque instrument de mesure. Ainsi, la solution courante qui consiste à utiliser des écrans de saisie par type d'appareil n'a pas été retenue car trop restrictive. L'ajout d'une feuille de saisie de type tableur associée à chaque intervention de métrologie a été préférée en raison de sa plus grande souplesse.


2. Définition des champs pour la gestion de parc

  Toute personne ayant du mettre en place une gestion de parc métrologique dans son entreprise a forcément été confrontée à la question suivante : quelles données doit-je gérer ?

Déjà, il n'existe pas de norme en cours de validité énumérant les informations à enregistrer. Ainsi, le moyen le plus simple de répondre à cette question est de commencer par définir ce que la gestion de parc devra permettre de faire.

Un premier niveau de réponse très concret consiste à dire que la gestion de parc en place devra permettre de réaliser automatiquement les fiches de vie des instruments de mesure.

Prenons par exemple la fiche de vie représentée sur la figure 1.

Fig. 1. - Exemple de fiche de vie.

  D'après ce document, pour un appareil donné, la gestion de parc doit contenir :

Ajoutons que dans un souci de maîtriser l'historique du parc, il est souhaitable de connaître l'historique des différentes affectations d'un appareil.

Ainsi de façon schématique, la structure des données devra être telle que représentée sur la figure 2.

Fig. 2. - Structure des données dans une gestion d'ECME.

  D'autre part, en plus de l'édition des fiches de vies, il peut être intéressant de disposer des résultats d'étalonnage des équipements. Cela pourra permettre par exemple de déterminer une correction d'étalonnage sans avoir à retrouver un certificat d'étalonnage, ou même de collecter toutes les données d'étalonnage successives pour évaluer le comportement dans le temps d'un instrument de mesure (dérive). Toutefois, compte tenu de la grande diversité des appareils de mesure qui nécessitent de saisir des grandeurs différentes, le plus simple est d'ajouter un champ de type tableau de résultat pour chaque intervention métrologique comme indiqué sur la figure 3.

Fig. 3. - Exemple de tableau de saisie sur IsoParc de la vérification d'un jeux de sondes
de température utilisé pour la caractérisation des enceintes climatiques

  Ajoutons que s'il s'avère qu'un instrument de mesure utilisé pour étalonner d'autres appareils a dérivé de manière anormale, il peut être utile de rechercher tous les appareils ayant été étalonnés avec cet étalon. On parle de traçabilité inverse. Pour cette raison on inclura un champ contenant la liste des étalons utilisés.

  Dans beaucoup d'entreprises, la tendance actuelle est à l'espacement des périodicités d'étalonnage accompagnées par la mise en place de contrôles intermédiaires. La notion de contrôle intermédiaire est apparue dans la norme internationale ISO/CEI 17025 de 1999. Celle-ci définit ce contrôle comme une opération « pour maintenir la confiance dans le statut de l'étalonnage ». Cette notion est intéressante puisqu'elle peut permettre de justifier un élargissement des périodicités d'étalonnage - opérations lourdes (cf. note) - moyennant quelques interventions plus fréquentes et plus légères. Par exemple, on peut décider d'étalonner une sonde de température tous les deux ans au lieu de tous les ans et en contrepartie mesurer sa réponse dans un point de glace tous les six mois. Cette opération n'aura certes pas de valeur du point de vue de la traçabilité puisque l'objectif n'est pas de renouveler l'étalonnage mais de maintenir la confiance dans l'étalonnage initial. L'implicite de cette remarque est que les contrôles intermédiaires ne pourront pas figurer dans la base « métrologie ».

Note : le coût réel d'une intervention d'étalonnage est très souvent sous estimé, car outre le prix de l'intervention et l'indisponibilité de l'instrument, il faut également prendre des dispositions pour maîtriser tous les écarts liés au transport. En effet, un instrument de mesure peut très bien dériver lors du transport de retour du sous traitant. Pour maîtriser ce point, il faut faire un relevé de mesures en interne avant envoi et un relevé après le retour de l'appareil. Si les deux relevés coïncident, alors on peut valider la prestation réalisée par le sous traitant entre les deux transports. On comprend donc à partir de cet exemple que les prestations d'étalonnage externes sont extrêmement contraignantes et qu'il est nécessaire de maximiser les périodicités d'étalonnage.

  La figure 4 présente un mode d'organisation avec des contrôles intermédiaires. Après chaque étalonnage on met en oeuvre un suivi avec des contrôles intermédiaires. Un suivi en temps réel avec une carte de contrôle est effectué pour l'étalonnage en cours de validité. Si à l'issue d'un contrôle intermédiaire on sort des limites de contrôle alors on anticipe la périodicité d'étalonnage en envoyant l'instrument de mesure en étalonnage.


Fig. 4. - Mise en oeuvre des contrôles intermédiaires.

  Concrètement, la prise en compte des contrôles intermédiaires nécessite de faire évoluer la figure 2 en ajoutant une base « contrôles intermédiaires » au même niveau que les bases « étalonnage », « localisation » et « maintenance ». Concernant les informations que devra contenir cette base, la norme internationale ISO/CEI 17025 apport des éléments de réponse en précisant que les contrôles intermédiaires doivent être réalisées selon des procédures et un calendrier définis. Les résultats des contrôles intermédiaires pourront être stockés dans un tableau comme indiqué sur la figure 5.

Fig. 5. - Exemple de tableau du logiciel IsoParc pour le suivi périodique d'un thermomètre.

En définitive, la liste des champs qui seront gérés sur Isoparc au travers des cinq bases (administrative, métrologie, affectations, maintenance et contrôles intermédiaires) est reproduite dans les tableaux 1 à 5.

Informations administratives
Numéro d'inventaire
Désignation
Constructeur
Modèle
Numéro de série
Appareil associé
Date de réception
Date MES
Etat à la réception
Critère de conformité
Périodicité
Documentation
Propriétés supplémentaires
Tableau 1
Champs de la base administrative.


Métrologie
Date dernière intervention
Date prochaine Intervention
Numéro document
Type intervention
Résultat
Opérateur
Procédure
Tableau
Etalons utilisés
Tableau 2
Champs de la base étalonnage.


Affectations
Date affectation
Date retour
Lieu
Emplacement
Responsable
Objet de l'affectation
Tableau 3
Champs de la base affectation.


Maintenance
Date envoi en réparation
Date retour
Réparateur
Panne
Réparation
Tableau 4
Champs de la base maintenance.


Contrôles intermédiaires
Date dernier contrôle
Date prochain contrôle
Opérateur
Procédure
Observations
N° de PV
Relevé de mesures
Tableau 5
Champs de la base contrôles intermédiaires.


3. Le logiciel Isoparc

  Ce logiciel est une réécriture complète par son auteur du logiciel GestParc de gestion de parc qui fonctionnait autrefois sous Windows 3.1 et a été utilisé quotidiennement par une équipe de techniciens dans un laboratoire prestataire (site et laboratoire) en métrologie multi grandeurs. Celui-ci est réservé aux besoins de l'enseignement. Dans un souci de simplicité, le logiciel a été conçu de telle manière que toutes les informations concernant un appareil soient disponibles sur un même écran : cette ergonomie permet une prise en main rapide par n'importe quel opérateur.

Fig. 6. - Fenêtre principale du logiciel IsoParc


3.1. La barre d'outils

  La barre d'outils permet d'accéder aux fonctions essentielles de manipulation des fichiers, d'édition de documents et de paramétrage de la base.

Fig. 7. - Barre d'outils.

Les fonctions sont détaillées ci-dessous.

Commande : Quitter Isoparc
Raccourci : Alt F & Q (Fichier | Quitter)
Observations : Si des modifications non enregistrées sont en cours d´édition, une sauvegarde sera alors automatiquement proposée.



Commande : Créer un nouveau parc d'ECME
Raccourci : Alt F & N (Fichier | Nouveau)
Observations : Si des modifications non enregistrées sont en cours d´édition, une sauvegarde sera alors automatiquement proposée.



Commande : Charger un parc
Raccourci : Alt F & N (Fichier | Oouvrir)
Observations : Si des modifications non enregistrées sont en cours d´édition, une sauvegarde sera alors automatiquement proposée.



Commande : Enregistrer le parc
Raccourci : Alt F & N (Fichier | Enregistrer)
Observations : /



Commande : Fiche de vie
Raccourci : Alt E & V (Editer | Fiche de vie)
Observations : Cette option édite la fiche de vie de l'instrument en cours.



Commande : Editer un état
Raccourci : Alt E & T (Editer | Etats)
Observations : Cette option affiche le formulaire de sélection des états (inventaire, retards d'étalonnages, plannings...).



Commande : Editer les propriétés supplémentaires
Raccourci : Alt R & U (Appareil | Propriétés supplémentaires)
Observations : Cette option affiche le formulaire des propriétés supplémentaires définies par l'utilisateur pour l'instrument en cours (température sèche pour un hygromètre, immersion pour une sonde de température, points d'étalonnage...).



Commande : Editer les propriétés du parc
Raccourci : Alt P & P (Parc | Propriétés)
Observations : Cette option permet de saisir les informations générales concernant le fichier (auteur, résumé...).



Commande : Identification de la société
Raccourci : Alt P & S (Parc | Société)
Observations : Cette option permet de saisir l'identification de la société qui apparaîtra sur les fiches de vie.



Commande : A propos...
Raccourci : Alt A & A (Aide | A propos...)
Observations : Version du logiciel, identification de l'auteur, version des librairies...



Commande : Page d'accueil de MetGen
Raccourci : Alt A & N (Aide | Page d'accueil de MetGen)
Observations : Lance le navigateur du poste de travail et affiche la page MetGen (cette fonction nécessite un accès internet).



Commande : Rechercher un appareil
Raccourci : Alt E & R (Editer | Rechercher)
Observations : Permet de trouver un appareil par son numéro d'inventaire, son numéro de série, sa désignation, etc.



Commande : Afficher la fenêtre des favoris
Raccourci : Alt E & F (Environnement | Favoris)
Observations : Pour choisir un autre parc.



Commande : Paramétrage de l'application
Raccourci : Alt E & O (Environnement | Options)
Observations : /



Commande : Générer un parc HTML
Raccourci : Alt E & H (Editer | Parc HTML)
Observations : Permet de générer un système de fichiers HTML pour diffuser le parc via un intranet par exemple.



3.2. La représentation des données

  L'écran de saisie est divisé en deux parties :

Fig. 8. - Partie supérieure.

Fig. 9. - Partie inférieure.

  La sélection d'un instrument de mesure se fait en utilisant la barre de navigation située dans la partie supérieure. Cette barre de navigation permet de parcourir les instruments du parc et d'effectuer des manipulations dessus. Cette barre est composée de boutons qui permettent à l'utilisateur de parcourir les instruments un à un en avant ou en arrière, d'aller sur le premier ou le dernier instrument, d'ajouter un nouvel instrument, de mettre à jour un instrument existant, de valider la modification des données, d'annuler la modification des données et de supprimer un instrument.

Fig. 10. - Les boutons de la barre de navigation.

Par défaut, les boutons « valider les modifications » et « annuler les modifications » sont désactivés. En cliquant sur le bouton « modifier l'instrument en cours », la base passe en mode édition. Les zones de saisie n'apparaissent plus grisées et permettent la saisie des données. Les boutons « valider les modifications » et « annuler les modifications » devenus actifs en mode édition permttent alors de revenir en mode consultation des données.

Ensuite pour l'instrument sélectionné, il est possible d'accéder à l'ensemble des données d'étalonnage, de localisation et de maintenance en cliquant sur l'onglet ad hoc.

Fig. 11. - Sélection de l'onglet des affectations de l'instrument.

La sélection d'un étalonnage, d'une localisation, d'une intervention de maintenance ou d'un contrôle intermédiaire se fait à l'aide de la barre de navigation située dans l'onglet correspondant. La navigation se fait selon le même principe que décrit sur la figure 9.


3.3. Fichiers associés aux interventions

  Cette option concerne les interventions de métrologie et les interventions de maintenance. Pour chacune de ces interventions, il est possible d'associer cinq fichiers externes. Cela permet par exemple d'associer à un étalonnage donné :

où pour une intervention de maintenance :

Cette option se présente sous la forme d'un menu déroulant (cf. figure 12).

Fig. 12. - Définition et affichage des fichiers associés à un étalonnage.

3.4. Tables d'étalonnages

3.4.1. Fonctions de base

  Le logiciel IsoParc permet de saisir une table d'étalonnage pour chaque intervention d'étalonnage. L'option est accessible pour un étalonnage donné en cliquant sur l'icône de l'onglet « Métrologie » comme indiqué sur la figure 13.

Fig. 13. - Activation de la table d'étalonnage
(Sur cet exemple, la table de l'étalonnage n° 77/SO002/1 du 22/07/2004 sera affichée).

  Par défaut, la table d'étalonnage ne comporte qu'une feuille et une cellule. Pour ajouter ou supprimer des cellules, cliquez sur les icônes représentées sur la figure 14.

Fig. 14. - Ajout / suppression de cellules.

  Par défaut, les tables d'étalonnage, et plus généralement l'ensemble des tableaux sur IsoParc peuvent être enregistrées au format TXL. Ce format peut être lu directement par d'autres programmes de ce site tels que PolyReg, par exemple pour modéliser les corrections d'étalonnage. Il est également possible de convertir ces fichiers au format Microsoft Excel au moyen du programme TXLtoXLS.


3.4.2. Assistants de saisie

  Le logiciel IsoParc offre, à partir de la version 0.60, la possibilité d'automatiser la saisie de vos données aux moyen d'assistants de saisie accessibles par le menu « assistants » comme indiqué sur la figure 15.

Fig. 15. - Accès aux assistants.

  Deux assistants sont disponibles pour la saisie des données selon qu'il s'agit d'un étalonnage ou d'une vérification. Dans les deux cas, un tableau type applicable à la majorité des instruments est créé.

  Si l'on choisi par exemple de saisir un étalonnage, l'assistant commencera par demander les conditions ambiantes (figure 16).

Fig. 16. - Saisie des conditions ambiantes.

  Par la suite il est demandé de saisir les formats d'étalonnage, les unités employés et s'il y en a un, le paramètre d'étalonnage (par exemple l'immersion de la sonde lors de l'étalonnage d'une sonde de température comme indiqué sur la figure 17).

Fig. 17. - Définition générale de l'étalonnage.

  Saisissez ensuite vos points d'étalonnage dans l'ordre croissant comme indiqué sur la figure 18.

Fig. 18. - Saisie d'un point d'étalonnage.

  Le tableau d'étalonnage est alors automatiquement mis en forme par IsoParc (fig. 19).

Fig. 19. - Tableau d'étalonnage mis en forme.

  Un assistant similaire existe pour saisir les vérifications. Cet assistant vérifie la conformité à une spécification donnée et propose un classement pour chaque point saisi.


3.4.3. Assistant de calcul

  Pour chaque instrument dont les mesures ont été saisies au moyens des assistants, il est possible de calculer la correction d'étalonnage ainsi que l'incertitude sur cette correction. Pour ce faire, vous devez éditer le tableau d'étalonnage concerné et choisir l'option Assistants | Calcul correction d'étalonnage. Dès lors apparaît l'écran représenté sur la figure 20. En remplissant les champs « moyenne », « écart type » et « résolution » puis en cliquant sur « Calculer » Isoparc détermine automatiquement la correction, l'incertitude associée à cette correction et la valeur vraie.

Fig. 20. - Assistant de calcul de correction d'étalonnage.

La correction d'étalonnage est calculée par la méthode disponible sur le lien suivant :

Méthode de calcul utilisée


3.5. Suivi intermédaire avec une carte de contrôle

  Le logiciel Isoparc (à partir de la version 0.90) offre la possibilité de faire un suivi intermédiaire des instruments de mesure. Ce type d’opération a été introduit dans la norme internationale ISO/CEI 17025:1999. Celui-ci a été repris par la norme française NF EN ISO/CEI 17025. Malheureusement la normalisation française n’a pas compris l’esprit de l’ISO/CEI 17025:1999 en parlant de « vérifications intermédiaires », ce qui est faux. Dans les lignes qui suivent et sur le logiciel Isoparc on parlera plutôt de « suivi intermédiaire » ou de « contrôles intermédiaires ». Le logiciel Isoparc permet de représenter les résultats des contrôles intermédiaires sous la forme d'une carte de contrôle. Prenons la sonde SO002 du parc exemple fourni avec le logiciel. Sélectionnez ensuite l'onglet « vérifications intermédiaires » puis cliquez sur l'icône « relevé de mesures » comme indiqué ci dessous.

Fig. 21. - Affichage des résultats d'un contrôle intermédiaire.

  Sur le relevé de mesure, sélectionnez au moyen de la souris la caractéristique que vous voulez suivre. Sur l'exemple ci-dessous, on a sélectionné la cellule C3 qui correspond à l'indication corrigée du thermomètre placé dans un point de glace.

Fig. 22. - Sélection de la caractéristique à suivre.

  Cliquez ensuite sur l'icône « suivi d'une caractéristique ». L'ensemble des vérifications intermédiaires effectuées sur la sonde SO002 seront alors parcourues et l'écran suivant s'affichera.

Fig. 23. - Paramétrage de la carte de contrôle.

  Il vous est alors demandé de définir les limites de contrôle puis cliquez sur « tracer » pour afficher la carte de contrôle.

Fig. 24. - Carte de contrôle.


3.6. Les états

Le logiciel IsoParc permet d'éditer, d'imprimer et d'exporter les états suivants :


Fig. 25. - Exemple de planning d'étalonnage.

  IsoParc offre la possibilité d'enregistrer les états dans les formats suivants :

  D'autre part, IsoParc permet d'envoyer directement les états par messagerie électronique aux formats HTML et Excel (par exemple pour indiquer à un service les appareils à faire étalonner).

Remarque : les fonctions d'export et d'envoi des états au format Microsoft Excel nécessitent la présence d'un contrôle ActiveX sur votre ordinateur. Celui-ci est installé automatiquement par le programme d'installation d'IsoParc. Toutefois, si ce contrôle n'est pas présent sur votre ordinateur (par exemple si vous exécutez IsoParc sur un autre poste avec une clé USB), les fonctions de génération des états au format Microsoft Excel seront automatiquement désactivées. Cette désactivation sera signalée lors de l'affichage des états.


3.7. L'export des données

  Il est toujours plus rassurant de savoir que les données que l'on a parfois laborieusement collectées peuvent être récupérées sur n'importe quel logiciel. Cette remarque est également vraie pour des logiciels libres dont on peut toujours s'interroger sur la pérénnité. Dans cette logique une fonction d'export des données a été ajoutée au logiciel IsoParc. Les données sont exportées au format texte, et peuvent donc être récupérées sur la plupart des éditeurs de textes, tableurs ou logiciels de bases de données.


  Comme cela est précisé dans la définition des champs, les données sur IsoParc sont réparties entre plusieurs bases :

  L'implicite est qu'il ne sera pas possible d'exporter les données sur une seule table, mais sur cinq tables. Celles-ci seront contenues dans cinq fichiers différents (" inventor.txt ", " calibration.txt ", " location.txt ", " repair.txt ", " interm.txt "). Les fichiers sont codés de telle manière qu'ils peuvent être lus directement par la plupart des tableurs.


Fig. 26. - Exemple de données d'inventaire récupérées sur un tableur.

  Pour chaque instrument figurant dans la base inventaire, le logiciel IsoParc crée une clef unique. Les interventions, localisations et opération de maintenance associés à cet instrument portent la même clef.


Fig. 27. - Exemple de correspondance entre deux tables
La table de gauche contient la base inventaire et la table de droite la base étalonnage.
L'instrument SO001 de clef n° 4 possède deux interventions associées.

Création des tables

  L'option d'export est disponible dans le menu fichier.


Fig. 28. - Option d'export.

  Il suffit alors de définir le nom du répertoire dans lequel seront créées les tables puis de cliquer sur « créer ».


Fig. 29. - Export des données.

3.8. Diffusion du parc sous forme HTML

  IsoParc permet de générer automatiquement un système de fichiers au format HTML 4.01 contenant la liste des ECME ainsi que leur fiche de vie respective. Cela permet :

  Le système de fichiers HTML ainsi créé permet de consulter et d'imprimer :

Fig. 30. - Exemple de base des instruments.
Fig. 31. - Exemple de fiche de vie générée.
Fig. 32. - Exemple de relevé de mesure pour une enceinte thermostatique.


3.9. Utilisation des favoris

  L'objet de ce chapitre est de vous permettre de manipuler des favoris sous Isoparc.

3.9.1. Activation des favoris au démarrage

  Dès l'installation, le logiciel Isoparc est configuré pour afficher un assistant de démarrage qui contient les favoris. L'écran suivant doit donc apparaître au démarrage :

Fig. 33. - Exemple d'écran des favoris au démarrage d'Isoparc.

  Dès lors en double cliquant sur le favori voulu ou en le sélectionnant et en validant par 'OK', le fichier correspondant au favori est automatiquement chargé sans avoir à le rechercher sur le disque ou il est enregistré.

  Toutefois, il est possible de désactiver cette fenêtre au démarrage. Si vous souhaitez l'activer à nouveau, il faut cliquer sur l'icône suivante de l'interface principale d'Isoparc :

Fig. 34. - Exécution de la fenêtre de paramétrage.

  Cela aura pour effet d'éxécuter l'écran de paramétrage général d'Isoparc, sur lequel il faudra sélectionner l'option « afficher les favoris au démarrage » comme indiqué sur la figure ci-dessous.

Fig. 35. - Fenêtre de paramétrage.

  L'assistant de démarrage sera alors éxécuté lors du prochain lancement d'Isoparc.


3.9.2. Création / modification des favoris

  Pour afficher la fenêtre de manipulation des favoris cliquez sur l'icône suivante de l'interface principale d'Isoparc :

Fig. 36. - Exécution de la fenêtre des favoris.

Cela aura pour effet d'éxécuter l'écran des favoris d'Isoparc comme indiqué sur la figure ci-dessous.

Fig. 37. - Exécution de la vue des favoris.

  La barre d'outil de la vue des favoris permet les actions listées ci-dessous :

quitter la vue des favoris ;
ajouter un favori ;
modifier le favori sélectionné ;
ajouter un dossier ;
modifier le dossier sélectionné ;
effacer le dossier ou le favori sélectionné ;
charger dans Isoparc le favori sélectionné ;
déplacer dans l'arborescence le favori ou le dossier ainsi que son contenu.

Pour chaque favori, Isoparc mémorise :


Fig. 38. - Modification d'un favori.


3.10. Perspectives...

  Hormis quelques fonctionnalités manquantes telles que l'ajout d'un mot de passe au démarrage pour empêcher tout accès non autorisé ou modification des enregistrements, il reste à ajouter la possibilité de déclarer des anomalies sur les instruments. Celle-ci devra être associée à un statut général de l'instrument qui prendra les trois états possibles :

Le statut « réformé » permettra de conserver l'instrument dans la base tout en le faisant disparaître des plannings et inventaires.


4. Télécharger Isoparc Education


Avertissement : ce logiciel est fourni ici à des fins purement pédagogiques, pour donner un exemple de gestion de parc simplifiée répondant à la plupart des exigences normatives dans le domaine de la métrologie. Ce logiciel n'a pas vocation à remplacer un logiciel professionnel.